Il y a quelques jours, ma coloc me disait qu’elle avait commencé à tenir un journal de bord sur le confinement, parce que nous vivons une période historique. Alors je me suis demandé si je devais en faire de même, car en réalité, pour moi, le confinement, que par ailleurs je vis à Edimbourg, ne me prive pas plus de libertés que d’habitude. Bizarrement, j’ai même l’impression que le monde entier est soumis aux mêmes limitations que celles avec lesquelles je vis en permanence.
Alors loin de moi l’idée de m’apitoyer, ou de revendiquer des droits que la société semble incapable de me fournir, mais j’ai pensé qu’écrire un peu sur notre capacité de résilience ne ferait pas de mal.