Lors de mes soirées de confinement en Écosse, je me suis retrouvée à faire les choses les plus farfelues que l’on puisse imaginer : Transformer mon chien en chat orange, me couvrir de mousse à raser et de linges blancs pour me camoufler dans ma beignoire, fabriquer un masque chirurgical avec l’emballage de mon adaptateur de courant, me déguiser en arc-en-ciel… Je partage aujourd’hui ces anecdotes invraisemblables pour faire honneur à la créativité British, et pourquoi pas donner des idées saugrenues à ceux qui comme moi, aiment ce genre d’humour… Continuer la lecture…
Il y a quelques jours, ma coloc me disait qu’elle avait commencé à tenir un journal de bord sur le confinement, parce que nous vivons une période historique. Alors je me suis demandé si je devais en faire de même, car en réalité, pour moi, le confinement, que par ailleurs je vis à Edimbourg, ne me prive pas plus de libertés que d’habitude. Bizarrement, j’ai même l’impression que le monde entier est soumis aux mêmes limitations que celles avec lesquelles je vis en permanence.
Alors loin de moi l’idée de m’apitoyer, ou de revendiquer des droits que la société semble incapable de me fournir, mais j’ai pensé qu’écrire un peu sur notre capacité de résilience ne ferait pas de mal.